UN ÉQUIPEMENT PUBLIC AMBITIEUX
Le projet consiste en la réalisation d'un équipement public comportant un immeuble de 8 étages et un immeuble de grande hauteur de 13 étages liés par un socle commun, d'une surface de 35 000m². Ce socle abrite deux halls ouverts sur la ville, un centre de conférences avec un auditorium de 200 places et des salles polyvalentes, un centre de formation et de recrutement, un restaurant de plus de 460 places et sa cafétaria. Cet immeuble abritera un centre de crise sanitaire ainsi qu’un cabinet ministériel.
UNE INSERTION URBAINE ENTRE PARIS ET MALAKOFF
Visible depuis le périphérique et la porte de Vanves ainsi que des voies SNCF, le Second Grand Site sera un marqueur architectural fort entre Malakoff et Paris. Avec une façade métropolitaine côté Paris et une façade dialoguant avec le tissu pavillonnaire côté Malakoff, l'ensemble immobilier mettra en relation le jardin Anna Marly et le cœur d'îlot végétalisé grâce à la percée visuelle offerte par son hall central.
« Le nouveau bâtiment des Ministères Sociaux dialoguera facilement avec son voisinage, garantissant l'animation des espaces publics tout autour de la parcelle »
Jean-Paul Viguier, architecte
L’architecture du futur second grand site est porteuse d’une grande ambition à la hauteur des Ministères Sociaux et de leur charge symbolique, mais aussi traduit un changement d’époque dans la conception d’un lieu de travail nouveau, ambitionnant de devenir un bâtiment de référence dans ses relations avec le contexte urbain existant.
La forme du bâtiment est dessinée avec une décomposition en deux volumes distincts, d’inégale hauteur et séparés par un espace large qui s’ouvre en gradins progressivement vers le ciel, au-dessus d’un vaste hall d’entrée traversant. La façade qui s’ouvre sur Malakoff, orientée au sud, pleinement ensoleillée reçoit tout un ensemble de balcons et de loggias pour permettre de travailler le plus possible à la lumière naturelle grâce à des ouvrants et des vitrages sur toute la hauteur des baies. Les balcons végétalisés et les terrasses plantées permettent par beau temps de travailler à l’extérieur. Ce désir d’ouverture, de respiration, de lumière et de contact avec la nature s’inscrit dans des dispositions spatiales devenues incontournables après la crise sanitaire mais étant déjà inscrites dans les évolutions en cours ; l’espace de travail lui-même est libéré de tout cloisonnement superflu, pour assurer une meilleure communication et fluidité dans le travail.